Un marché tendu

Trouver un appartement à Genève relève du parcours du combattant à moins de disposer de revenus plus que confortables ou de relations dans le monde de l’immobilier. En effet, le marché est très tendu. Le propriétaire cherchant un locataire n’a qu’à se pencher pour en ramasser à la pelle.

Le magazine Bilan n’y va pas par quatre chemins pour décrire la situation dans son édition du 13 mars 2020, proposant d’écouter la chronique de l’immobilier de Radio Lac: « L’avenir pour les locataires et les propriétaires est sombre à Genève, mais pas désespéré!« 

L’article conclue: « Genève risque la paralysie alors que la demande en logements ne cesse de croitre. Les nouveaux logements sont créés en France et au canton de Vaud, créant des revenus fiscaux hors de Genève et gonflant le nombre de voyageurs chaque jour« .

L’association qui défend le locataire genevois

Il n’est pas seulement compliqué de trouver à se loger à Genève, les locataires rencontrent également très souvent des difficultés avec leur régie. Pour les défendre, il y a l’Asloca, association fondée en 1942 et qui comptabilise 30’000 membres. Principal sujet de contestation: le montant du loyer, fréquemment augmenté à chaque départ de locataire, souvent de manière parfaitement abusive. Une intervention de l’Asloca permet souvent de corriger la situation et de faire bénéficier au nouveau locataire un loyer acceptable. Et avant de signer votre bail, n’hésitez pas à vérifier le montant du futur loyer avec le calculateur de loyer mis à disposition par l’Asloca.

Devenir propriétaire ?

Pour ceux qui en ont assez de dépenser à fonds perdus dans un loyer qui dévore une grande partie de leurs revenus, il y a la solution qu’envisagerait n’importe quel voisin français: devenir propriétaire. Mais là aussi, quelques points importants sont à observer, comme vous le verrez dans l’article suivant, Devenir propriétaire à Genève.