Acheter un bien à Genève… A méditer

Vous avez de la fortune et souhaitez investir dans la pierre à Genève ? Lancez-vous, vous serez assuré d’avoir des locataires à la pelle puisque le marché de la location genevois est très tendu ! En revanche, n’oubliez pas deux aspects importants: la fiscalité est vraiment en défaveur des propriétaires et la mise de départ de 20% minimum empêche de nombreux candidats de se lancer. Ceci explique que la plupart des Genevois, même ceux disposant de revenus confortables, choisissent la location plutôt que l’acquisition de biens.

Une mise de départ élevée

Il est évident que le frein principal à l’acquisition d’un bien à Genève intra-muros reste la mise de départ très importante. Comme le note la RTS: « Etre propriétaire permet d’économiser à condition d’être riche« . C’est ce qui freine la plupart des acquéreurs potentiels qui, lorsqu’ils sont vraiment déterminés à acheter un bien, se « rabattent » sur le canton de Vaud… voire sur la France voisine où les conditions sont bien plus souples.

Quelques sites utiles

Barnes Suisse, agence immobilière spécialisée dans le luxe (:-)) pourra vous aider si vous avez les moyens de leurs propositions…
Selon PME Magazine, il vaut toujours la peine d’acheter… mais peut-être pas à Genève !
Vous trouverez également quelques conseils utiles sur ch.ch si vous êtes déterminé.e à acquérir tout de même un bien dans la cité du bout du lac.

France voisine: la solution de repli

Peut-être finirez-vous, comme d’autres candidats à la propriété trop pauvres pour acheter à Genève, par vous rabattre sur la France voisine ? C’est le choix effectué par nombre de mes collègues infirmières. Dans les années 90′, elles ont pu acheter de belles maisons en Haute-Savoie. Ces demeures qu’elles n’auraient jamais pu acquérir en Suisse ont pris beaucoup de valeur. En effet, en France voisine également, les prix de l’immobilier, à la vente ou à la location, ont pris l’ascenseur. Vous deviendrez alors un frontalier mais du moins serez-vous propriétaire !